mardi 19 mai 2015

#EnjoyMarie, Marie Lopez


 « J’ai eu une envie, l’envie de raconter une histoire, de partager quelque chose de différent avec vous. Moins de vidéos, plus de mots, moins d’EnjoyPhoenix, plus de Marie.
C’est le pourquoi de ce livre. Kaléidoscope d’instants, Polaroid d’images… Rassurez-vous, ce n’est pas une biographie… à 19 ans, vous rigolez. Simplement un regard, une réflexion spontanée sur des sujets un peu mis à l’écart dans les médias, de ces sujets peu accrocheurs : être bien dans sa peau avec… un appareil dentaire, des cheveux gras, de l’acné sévère, le harcèlement scolaire, la famille décomposée… et le reste, le Net, les réseaux sociaux, tout y est, le meilleur comme le pire.
Au travers d’anecdotes, de confidences, d’un vécu de Youtubeuse, ce livre est un petit GPS décalé pour les jeunes connectés, recueil sans prétention, afin de ne pas commettre les mêmes erreurs les miennes bien sûr… Et peut-être de gagner du temps sur celui que l’on n'a pas. Avec recul et humour, témoignage de la réalité quelquefois complexe du jeune âge, car la vie d’ado est une énigme pour les adultes. »

Telle une groupie j’avoue avoir dévoré ce livre tant pour le côté « C’est EnjoyPhoenix qui l’as écrit » maaaaais aussi tant pour le côté sympa de la chose !

Mais c’est quoi ce livre ? Et c’est qui qui l’as écrit ?
Bon… A moins que vous ne viviez dans une grotte, vous devriez savoir qui est Marie Lopez, ou plutôt EnjoyPhoenix ! Bon ok, pour ceux qui sortent de leur tanière et dont les yeux sont encore agressés par la lumière, ou pour les plus âgés d’entre nous, ou encore les non friants de Youtube et des blogs beauté : EnjoyPhoenix c’est une Youtubeuse française au plus de 1 500 000 abonnés ! EnjoyPhoenix fait des tutos beauté, make-up, coiffure… Nous prodiguent de nombreux conseils life-style et autres DIY qui te donnent envie de te mettre au bricolage dans ta chambre !
Mais Marie (oui parce qu’après la lecture de ce livre on a envie de l’appeler Marie) c’est aussi est surtout une attitude, une personnalité, une fraîcheur, BREF la bonne copine sympa, rigolote qu’on aime écouter quand ça va pas mais aussi quand ça va !
Je la connais depuis ses débuts, il y a de ça 3 ans (quoi déjà ?) et chaque jour je suis plus impressionnée par sa terrible montée médiatique ! La petite ado qui nous montrait (nous ados également) comment se coiffer sans avoir l’air de s’être coiffée avec un pétard à peu à peu pris une grande place sur Youtube !

EnjoyPhoenix c’est un peu comme avec les Harry Potter, vous voyez j’ai un peu l’impression d’avoir grandi avec elle (dans le sens ou j’évoluais de mon côté pendant qu’elle elle évoluait du sien) ! Aujourd’hui âgée de 21 ans, je me sens assez proche d’elle et me reconnait encore dans ses vidéos et ai toujours envie de les regarder quelque en soit le sujet ! Même si parfois c’est plus orienté vers les adolescentes et qu’aujourd’hui je me sens bien évidemment plus proche de « la jeune adulte ».

Et ce livre ? Parce que bon l’article est censé parler de ça non ? J’y arrive !
Dans ce livre j’ai ressenti une sorte d’authenticité, de spontanéité qui me faisait me dire « Mais oui c’est bien elle qui écrit » (non, ce n’est pas une mauvaise blague en rapport avec la polémique sur le livre de Zoella). Non, sincèrement, je l’ai retrouvée, elle, telle qu’elle est dans ses vidéos, je l’ai sentie sincère et vraie !
J’ai beaucoup aimé les petites touches d’humour quand elle s’adresse à nous.
Le choix de présenter son livre sous forme de chapitres à thématiques m'as tout d’abord dérouté (en effet je m’attendais à quelque chose de beaucoup plus biographique) puis je m’y suis faite et je n’imagine pas ce livre autrement au bout de cette lecture !
J’ai aimé le fait qu’elle introduise tout ses chapitres par sa « mise  l’écrit » et le fait qu’elle nous parle de son état moral lorsque qu'elle se lance dans un chapitre (tout comme le temps qu’elle a laissé entre deux chapitres etc…)
Après, en terme de contenus j’ai été touchée par le récit de ses expériences. Pour moi, elle se livre juste ce qu’il faut. Elle ne nous dit pas tout, et elle a bien raison. C’est ce qui « m’inquiétait » lorsque qu'elle a annoncé la sortie de son livre. Je pense qu’il ne faut pas tout livrer de nous sur le Net ou publiquement (par un livre justement). Après chacun fait ce qu’il veut c’est sur ! Mais pour le coup c’était juste ce qu’il fallait je trouve!
On sent que ça n’as pas été simple de revenir sur cela et de passer par l’écrit. On ne peut que souligner son courage d'avoir mis tout ça sur le papier !
J’ai apprécié les références cinématographiques et musicales qu’elle a injecté au gré du livre. C’était une bonne idée et en lien avec tout ce monde « Internet », de « réseaux sociaux » qu’elle dépeint et dont elle fait partie finalement.
Concernant son écriture, j’avoue ne pas l’avoir apprécié au fil des premières pages… MAIS au fur et a mesure j’ai trouvé que sa plume s’affinait et était de plus en plus sur et précise ! Au bout du compte je l’ai clairement aimé ! Comme quoi c’est comme le vin… Au début on n’aime pas ça et puis, notre palet s’affine, on grandit, le temps passe (là, les pages se tournent) et on l’apprécie à sa juste valeur ! J'ai notamment beaucoup apprécié le style d'écriture "conte" au chapitre 9 !
Le seul bémol c’est le prix je dirais… 15 euros c’est un peu excessif je trouve ! Surtout quant on sait que le public « visé » en un sens ce sont les ados qui n’ont pas forcement les moyens de se procurer le livre tant désiré.

On sent vraiment le travail que Marie a effectué avec ce livre et pour un premier livre c’est vraiment bien et je pense que ça plaira encore d’avantage aux adolescents qui sont en plein questionnement et traversent tout les sujets traités par Marie ! Ce qui a été également grandement appréciable pour moi, qui dans mon métier futur, peut être amenée à travailler avec des adolescents. Me replonger dans ces sujets ça fait pas de mal !
En Bref : Je l’ai lu en deux jours à peine et j’attends le prochain ;) !

""Si tu diffères de moi, mon frère, loin de me léser, tu m'enrichis." (Extrait de Citadelle.)" p 56


Note Babelio : 3/5

dimanche 17 mai 2015

Sur ma peau, Gillian Flynn



« La ville de Wind gap dans le Missouri est sous le choc : une petite fille as disparu. Déjà l'été dernier, une enfant avait été sauvagement assassinée… Une jeune journaliste, Camille Preak, se rend sur place pour couvrir l'affaire. Elle même a grandi à Wind gap. Mais pour Camille, retourner à Wind gap, c'est réveiller de douloureux souvenirs. À l adolescence, incapable de supporter la folie de sa mère, Camille a gravé sur sa peau les souffrances qu'elle n'a pu exprimer. Son corps n'est qu'un entrelacs de cicatrices… On retrouve bientôt le cadavre de la fillette. Très vite, Camille comprend qu'elle doit puiser en elle la force d'affronter la tragédie de son enfance si elle veut découvrir la vérité… »

Du pure Gillian Flynn, additif, du pure génie, une écrivaine de grande qualité, un triller prenant. Que demander de plus ?

Pour mon deuxième livre de Gillian Flynn, je n’ai pas été déçue du tout. Aurais-je pu l’être ? Pour vous dire j’ai tellement adoré « Les Apparences » (ma chronique juste ici.) que depuis je n’ai pu que faire entièrement confiance à Flynn (autrement dit j’ai acheté « Sur ma peau » et « Les lieux sombres » avec très peu de jours d’intervalles.- Oui, une confiance aveugle.).

Et j’ai eu raison.

En effet Flynn m’as encore accroché ; que dis-je; harponnée ; avec son roman. A nouveau un thriller, à nouveau une histoire qui se passe au fin fond du Missouri. Plus précisément à Wind Gap.
J’ai aimé retrouver cette ambiance de ville un peu oubliée, et qui se fait oublier. Cette atmosphère un peu glauque et perturbante mais qui nous cri de poursuivre notre lecture !

Cette fois on suit Camille, une journaliste de Chicago native de Wind Gap. Alors qu’elle couvre le plus souvent des affaires sordides de mères indignes laissant ses gosses chez elle sans surveillance et présence adulte pendant des jours et d’autres affaires encore… Le sort n’est guère conjuré lorsque son patron lui confit la fumante affaire (avec laquelle il souhaite redorer le blason du journal) d’une jeune fille disparue alors que l’été dernier une jeune fille de la même tranche d’âge avait été sauvagement assassinée et dépossédée de sa belle dentition… Rien que là, si on aime les thrillers on ne peut qu’être attiré par cette histoire mystérieuse et questionnante !

Mais il n’y a pas que ça. En effet l’intrigue se croise avec l’histoire de Camille elle-même. En effet la jeune femme avait pris pour habitude étant adolescente de marquer son corps en se scarifiant. On se rend d’ailleurs très vite compte que son corps en est recouvert. Mais de quoi ? Et pourquoi ?

Je dois avouer que même si ce roman était des plus additif et passionnant je n’ai pas été si impressionnée qu’a la lecture de « Les Apparences ». En effet je n’ai pas été aussi surprise du dénouement de l’intrigue que pour « Les Apparences ». Cependant c’était tout de même une excellente lecture, un très bon moment, une lecture que j’ai vraiment sa-vourée.

Je ne peux que re-dire que j’adore, j’aime, j’admire, la plume de l’auteur … Un pur délice.

Sans que cela m’étonne, j’ai adoré Camille et Adora… Des personnages tout justes pensés et calibrés. Justes, voila le mot. D’une justesse gênante et déroutante. Tout comme les autres personnages.

Note : En plein milieu du livre, j’ai appris qu’une adaptation cinématographique des « Les lieux sombres » était sortie au cinéma ! J’étais dé-gou-tée ! En effet j’aurais bien aimé pouvoir lire le livre et poursuivre le plaisir en visionnant le film dans la foulée ! Mais bon ! Pas grave je pense que je vais acheter le film (confiance aveugle j’vous dis !) une fois qu’il sortira en DVD et me prendre "Gone Girl" du même coup (ma chronique du film juste ici.).

« Elle était d’une telle inconsistance que je l’imaginais en train de s’évaporer lentement, sans rien laisser d’autre qu’une tache poisseuse sur le bord du canapé. » p140



Babelio : 5/5

dimanche 10 mai 2015

La face cachée de Margo, John Green

"Mar-go-Roth-Spie-gel-man, le nom aux six syllabes qui fait fantasmer Quentin depuis toujours. Alors forcément, quand elle s’introduit dans sa chambre, une nuit, par la fenêtre ouverte, pour l’entraîner dans une expédition vengeresse, il la suit.

Mais au lendemain de leur folle nuit blanche, Margo ne se présente pas au lycée, elle a disparu.

Quentin saura-t-il décrypter les indices qu’elle lui a laissés pour la retrouver? Plus il s’en approche, plus Margo semble lui échapper…"

Directement après « Qui es-tu Alaska ? » je n’ai pas pu résister à m’acheter « La face cachée de Margo »... Oui je suis faible… Extraordinairement faible…

MAIS pour ma défense le film sort en Juin ! Dooooonc il fallait, et même je me DEVAIS  de le lire avant ! N’ayant pas une folle passion pour le fait de lire un livre après l’avoir vu je ne pouvais faire autrement que de me le prendre, puis le dévorer pour pouvoir voir le film ! Imaginez-vous si j’avais attendu j’aurais dut me faire violence pour le finir avant de le voir ! (et surement en steaming alors bon… Le choix est vite fait !)

Premièrement, parlons de l’objet livre.
Sincèrement c’est moche ! Je ne voudrais pas en blesser certains qui trouvent la couverture jolie ! Mais personnellement je n’aime pas du tout… Autant la couverture de chez Galllimard collection scripto pour « Qui es-tu Alaska ? » est jolie et mignonne à souhait (personnellement j’ai la version poche) autant celle-ci est à vomir ! Bref, passons ! Ce n’est qu’une couverture après tout ! (Mais bon quand même comme on dit : on mange d’abord avec les yeux ! Bah là c’est pareil !)

Bon, Noémie là tu nous saoule avec ton histoire de couverture, on s’en fou… Bon OK ! Parlons de l’histoire !
Concernant l’histoire, j’ai eu une vague (prononcée) sensation de déjà vu ! En effet ce livre fait beaucoup penser à « Qui es-tu Alaska ? ». 
Sortant tout juste de cette lecture que j’avais aimé, cela ne pas follement dérangé. D'autant plus que je trouve qu’il y a, certes, des similitudes, mais l’histoire est tout de même différente !
Bien sûr, je commence à être habituée avec John Green, c’est un roman traitant de l’adolescence, ou en tout cas qui met en scène des adolescents et qui évoque les divers sujets de mise à cette période ! Mais nous ne sommes pas face à une histoire identique ! 

Dans cette histoire on retrouve Quentin, un lycéen et sa bande de potes. Mais aussi Margo, une jeune et jolie jeune fille au caractère atypique, mystérieuse à souhait et téméraire (bonjour Alaska !). Quentin et Margo sont voisins et se côtoyaient étant enfants puis se sont peu à peu perdus de vue. Quand un soir, Margo s’introduit dans la chambre de Quentin, lui demandant de partir avec elle afin de mettre à exécution un plan de vengeance parfaitement orchestré.
Au lendemain de leur folle nuit blanche, Margo ne se présente pas au lycée. Où est-elle ? Pourquoi est-elle partie ? Va-t-elle revenir ?

J’ai adoré le côté mystérieux de l’histoire, les indices à trouver, la sorte "d’enquête" que font Quentin et ses amis.

J’ai également sentie la plume de John Green plus fluide, plus assurée et plus juste que dans « Qui es-tu Alaska ? ».

J’ai trouvé ça sympa de lire ce bouquin en Mai, sachant que l’histoire se déroule début mai également ! (On s’en fou, oui, je sais !)

J’ai vraiment éprouvé un réel attachement pour les personnes, que j’ai trouvé assez atypiques recherchés sans trop l’être et du même coup, plutôt aboutis !

J’ai été saisie par l’humour de John Green ! Qui de mon point de vue est très prononcé dans ce roman, bien plus que dans « Qui es-tu Alaska ? » ou encore « Nos étoiles contraires ». Il y a de l’humour, mais un humour plutôt triste, pas si joviale que dans ce roman du moins…
Ce qui m’as donné encore plus envie de voir le film, afin de, je l’espère, retrouver cela dans le jeu d’acteurs et grâce à des citations du livre reprises dans le film !

J’ai ado-ré l’idée des villes de papiers, c’était vraiment du jamais vu pour moi et j’ai appréciée être surprise et apprendre des choses par cette lecture !

Pour finir ce livre nous dit une chose (parmi tant autres…) : de prendre les autres comme ils sont. Que parfois on a une image d’eux qui est factice dont il faut se résoudre à faire le deuil. Et qu’au bout du compte ce qui subsiste au final, c’est l’autre tel qu’il est, et que l'on doit accepter comme ça.

Un livre lu en trois jours, qui a mêlé un peu tout ce que j’aime ! Du mystère, une sorte « d’enquête », des personnages atypiques et recherché par leur originalité (avec un bon dosage) et de l’humour !

« Ecoute. Voilà, je t’explique. Il y a des jeunes, des filles en général, qui développent une personnalité indépendante et ne s’entendent pas très bien avec leurs parents. Et ces jeunes sont comme des ballons gonflés à l’hélium, retenus par une corde. Le jeune va tirer sur la corde, tirer encore et encore, plus quelque chose va se passer et la corde va casser, le ballon s’envoler. Peut-être ne le reverra-t-on jamais. Le ballon atterrira au Canada ou ailleurs, il trouvera un boulot dans un resto, et avant même qu’il s’en rende compte, il aura servi du café dans le même rade aux même enfoirés pendant trente ans. A moins que d’ici trois ou quatre ans, ou trois ou quatre jours, les vents dominants ramènent le ballon chez lui, parce qu’il aura besoin d’argent, ou qu’il aura dessoûlé, ou que son petit frère lui manquera. Mais écoute-moi bien, la corde casse à tous les coups. » p 132

« Margo n’était pas un miracle. Pas une aventure. Pas un trésor. Elle était une fille. » p 256

« A jamais est fait d’une myriade de maintenant. –Emily Dickinson » p 37

Hâte de retrouver la "routarde de l’errance perpétuelle" en Juin dans l'adaptation filmique !

Note Babelio : 4/5

mardi 5 mai 2015

Qui es-tu Alaska ?, John Green

« Miles Halter a seize ans et n'a pas l'impression d'avoir vécu. Assoiffé d'expériences, il décide de quitter le petit cocon familial pour partir loin, en Alabama au pensionnat de Culver Creek. Ce sera le lieu de tous les possibles. Et de toutes les premières fois. C'est là aussi, qu'il rencontre Alaska. La troublante, l'insaisissable et insoumise, drôle, intelligente et follement sexy, Alaska Young. Qui es-tu Alaska? est LE roman de l'adolescence: les amitiés fortes, l'amour, la transgression, la soif de connaissance et la fondamentale quête de sens. La vie explose dans ce livre qui fait rire et fondre en larmes l'instant d'après et qu'on voudrait ne jamais finir. »

Mon deuxième John Green, mais le premier dans mon cœur.

« Qui es-tu Alaska?» n’est pas une histoire d’amour entre un homme, une femme, ou encore un peuple avec un pays.

Non. Même si l’Alaska c’est trop wao et que j’adorerais y aller de mon vivant : ce livre ne parle de l’amour d’un pays, d’une contrée.

Il parle d’une fille, qui s’appelle Alaska (« Aaaaah d’accord ! ») et d’un mec qui s’appelle Miles. Sinon y a aussi Chip (pardon « le Colonel » plutôt), Takumi et Lara.

Miles, à l’aube de ses seize ans a décidé d’aller en pensionnat au lycée Culver Creek, en Alabama et de quitter sa Floride natale et ses « quelques », « peu » et même en un sens « inexistants » nombreux amis et sa famille.

Le voilà parti en quête du grand « Peut-Etre »…

Pendant sa scolarité il rencontrera le Colonel, Takumi, Lara mais aussi et surtout ; Alaska.

Alaska, la jolie fille aux formes généreuses, qui aime la poésie, piocher des livres dans la « bibliothèque de sa vie », mettre en place des « blagues » avec le colonel, grande féministe mais aussi emprunt a beaucoup de mystères...

Ayant lu nos étoiles contraires en me disant « bon, ça va être un truc d’ado pré-pubères j’le sens. » en effet ça l’était, mais ça se lisait super bien, avec addiction (une addiction de bouquins d’amour etc quoi… Pas une addiction à la Gillian Flynn ! – Cette addiction-là n’est pas détrônable !)

JE PEUX DIRE que, « qui es-tu Alaska ? » c’est un peu pareil mais en beaucoup, beaucoup mieux.

Je me suis beaucoup plus attachée aux personnages, à l’histoire et m’y suis plus retrouvée en tant d’adolescente (au fond j’le suis encore un peu – 21 ans ça va !) au niveau des questions qu’ils se posent, les émotions traversées etc...

Pour le personnage d’Alaska par contre j’étais un peu entre deux sentiments … En effet son côté fille mystérieuse, que beaucoup aiment bien, un peu décalée m’as bien plu. Cependant son côté allumeuse style « t'es mignon mais j’aime mon mec » j’me disais mais putain ta gueule et choisi ! Elle m’énervait un peu pour ce côté « je maîtrise tout » mais en même temps je capte pas que j’peux faire du mal aux autres.

Tout comme le fait qu’elle dise qu’elle ait trouvé une copine au Colonel et qu’elle en trouvera une à Miles… J’me disais, mais occupe-toi de ton cul merde ! Trop en mode je suis la princesse de la ville, pousse toi je passe !

MAIS BON, dans le livre on sent que les personnages éprouvent eux aussi cette ambivalence de sentiments à l’égard d’Alaska ! Donc je me réconforte en me disant que j’ai bien cernée le personnage et que John Green écrit foutument bien même si ses romans ont cette allure un peu « romans pour ados ».

Ce roman m’as d’ailleurs beaucoup fait penser au film le « cercle des poètes disparus » de Peter Weir.

Ce roman c’est aussi purement est simplement une histoire sur l’amitié, l’amour, la loyauté, la confiance, les rapports humains quoi ! C’est aussi l’essai désespérer de comprendre, de cerner Alaska… Mais au fond le fait d’essayer de cerner « L’autre » avec un grand « L » (ou un grand « A » au choix…)

« Il croyait les tiroirs égaux devant l’Eternel et les remplissait du premier truc qui voulait bien rentrer dedans. » p 32

« Et rêver l’avenir permet de continuer, sauf qu’on ne passe jamais à la réalisation. On se sert de l’avenir pour échapper au présent. » p 109

« Alors je suis retourné dans ma chambre et je me suis écroulé sur mon lit, en me disant que si les gens étaient de la pluie, j’étais de la bruine et elle, un ouragan. » p 170


En bref « qui es-tu Alaska ? » c’est une belle histoire, une histoire de vies qui se croisent, se rejoignent, de mystère, d’amitié, d’amour…

Un livre lu en 3 Jours, avec de beaux passages qui m’ont fait voir John Green d’une façon différente du cliché dont je l’avais entouré malgré moi, « l’écrivain qui écrit des trucs vus et revus pour ados. »


J'ai vu que le film sortira d'ici 1 an aux Etats-Unis ! Pendant ce temps à moi "La face cachée de Margo" dont le film sortira en Août 2015 si je ne me trompe pas ! John Green tu m'as eu !



Note Babelio : 3/5